Le moulin à café électrique

De grandes marques se sont lancées dans la course au café !

Peugeot débute dans l’industrie vers 1840 dans le Doubs. La famille Peugeot, ayant sur ses terres des moulins à eau qui ont marqué les emplacements des futures usines.

Puis vint, Jean Mantelet qui décide d’électrifier ses moulins à café.

L’ajout du suffixe « ex » à la suite du mot moulin était alors synonyme de progrès, vitesse et électricité… « Moulinex » !

Facile d’utilisation et peu cher, ce moulin à café grand public, subi un « rebranding » en 1971, en passant dans une finition orangée, soulignant à son tour le basculement des modes dans une nouvelle ère pop et colorée.

Sans oublier l’entreprise Santos qui depuis 1954 conçoit des moulins pour nos professionnels du côté de Vaulx-en-Velin.

L’arrivée du café implique la création d’un objet spécifique.

Les premiers vrais moulins apparaissent en Europe et Turquie en même temps au XVIIe siècle.

En Turquie, les moulins sont composés d’un cylindre en cuivre. Ciselés ou ornés de pierres précieuses, ils sont dotés d’un mécanisme composé d’un axe vertical qui actionne une noix striée, et souvent d’une manivelle pliable qui se range dans le haut du moulin.

En France, les premiers moulins de série sont appelés « modèles Louis XIV ».

Conçus d’un corps taillé dans un seul morceau de bois, le plus souvent en noyer, ils étaient fabriqués à la demande par les taillandiers ou les maréchaux-ferrants.

À l’époque, ces moulins étaient des objets de luxe.

Le modèle-star de l’époque, le modèle appelé sablier était composé de deux cônes reliés par une fixation à baïonnette, accompagnée d’un dispositif de fixation.