C’est lors d’une visite à New York pendant l’hiver 1903, dans un tramway, que Mary Anderson a observé que le machiniste était obligé de conduire avec la vitre ouverte à cause du grésil qui se formait sur le pare-brise. C’est à son retour en Alabama, qu’elle mit au point un dispositif à commande manuelle pour nettoyer un pare-brise et demanda à une entreprise locale de produire un prototype. Elle obtint un brevet de 17 ans (jusqu’en 1920) pour cet essuie-glace. En 1905, elle tenta de vendre son dispositif à une entreprise canadienne, mais sans succès, considérant que la valeur commerciale de ce dispositif d’essuie-glace ne justifiait pas une telle acquisition.

Eric Carrato

Des défauts balayés d’un coup d’essuie-glace ! Nous avons bien connu, pour une grande partie d’entre nous, les multiples tentatives de placage par les fameux spoilers plastique pour augmenter l’efficacité de nos « raclettes » sur nos vieilles bagnoles. Désormais, les essuie-glaces flexibles et courbes collent à la vitre, dégivrent, et déposent le liquide de nettoyage de façon régulière et économique. À vrai dire, ce n'était pas vraiment la vitesse qui me gênait sur le pare-brise de ma 2cv6 !

Lionel Suzet

Saviez vous qu’à la fin du brevet de Mary Anderson, causé par la forte croissance du secteur automobile, l’essuie-glace est devenu l’équipement standard indispensable pour toutes les voitures. C’est l’entreprise Cadillac, qui en 1922, adoptera en premier le dispositif de Mary Anderson comme équipement sur tous leurs véhicules. Il faut attendre 1963, pour voir le brevet du Dr Robert William Kearns rendant le mouvement intermittent. Inspirée du clignement de l’œil, cette évolution fut présentée auprès de la société Ford, qui se l’est approprié. WIKIPIO