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Le chronomètre

Le chronomètre inventé par John Harrison en 1735

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Saviez vous que depuis 5 ans la marque Tissot est le chronométreur officiel du Tour de France. Mais la collaboration entre l’horloger Suisse et la petite reine ne date pas d’hier, elle dure depuis plus de cinquante ans. Il faut avouer que le sport et le « chrono » ont tout pour se plaire. Nous l’avons encore constaté en ce début septembre de la ligne de départ à la ligne d'arrivée, la victoire ne tient parfois qu’à un fil (et une aiguille) A vos marques …

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C’est cherchant à gagner un concours « le prix de la longitude », que l’invention du chronomètre est née en Angleterre. Le problème à résoudre en 1714 était de définir avec une précision de moins de 0.5°, la longitude d’un navire en mer afin d’éviter les naufrages devenus trop nombreux. John Harrison arriva non sans mal, après 40 ans d’effort avec le chronomètre marine. En effet, en gardant l’heure du port d’origine et en observant la hauteur du soleil en différents points que l’on peut en déduire la longitude. Pas mal !

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C’est avec la conception moderne de la compétition que se forgent les désirs de savoir « combien j’ai fait ? ». La première trace de « chronométrage sportif » se trouve en 1731, au cours d’une course de chevaux. Il faut attendre la seconde moitié du XIXè siècle pour voir apparaître le principe du chronomètre moderne : montre dotée d’une aiguille supplémentaire, mise en marche par un poussoir unique, permettant le départ, l’arrêt et la remise à zéro. Dès Athènes, en 1896, les organisateurs se rendent compte de la nécessité d’accroître la précision des chronomètres. Ils sont alors précis au 1/5 de seconde et c’est davantage que ce qui séparent l’Américain Thomas Burke et l’Allemand Fritz Hoffmann, en finale du 100 mètres. Jean-Romain Blanc (SPORTHEROES)