# 138

Le banc public Parisien

Créé en 1860 par l’équipe de Jean-Charles Alphand et de Gabriel Davioud.

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À chacun son banc ! Ces derniers temps, les assises publics sont devenus de véritables « espaces de liberté » où l’on peut s’y réunir à plusieurs. Alors qu’il soit en bois, métal ou béton, simple ou double, avec ou sans dossier, ce mobilier urbain se réinvente et s’adapte aux nouvelles coutumes de non-concitoyens ! Il devient tour à tour lieux de contemplation, de repas pris sur le pouce, d’équipements sportifs ou de rencontres amoureuses… Nous pouvons l’utiliser, de façon classique côte à côte, en mode « confident », voir « califourchon » pour poser les coudes… Bonne pause !

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Le repos avait un prix ! Présent depuis toujours dans l’histoire urbaine, les bancs de façade existaient dès l’Antiquité. Ces « exèdres », assises en pierre adossées aux bâtiments, étaient disposées des deux côtés des portes des maisons. Mais il a fallu attendre la première moitié du XIXe siècle pour que le banc devienne un mobilier indépendant fixé au sol. Il contribuait alors à l’aménagement des grandes villes européennes, là où, auparavant et selon les besoins, des loueurs de chaises proposaient leurs services sur les longs et grands boulevards.

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« Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais c'est une absurdité car à la vérité, ils sont là c'est notoire Pour accueillir quelque temps les amours débutants Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics »... Notre ami Georges Brassens